| Résumé
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Mon travail porte sur la lumière, l’ombre et l’image photographique. La lumière est un élément fondamental dans la photographie. La lumière révèle, elle éblouit, elle projette, elle nous aide à voir. Mais sans l’ombre, il n’y a pas de lumière. Ces deux éléments dépendent l’un de l’autre. Sans ce jeu des deux éléments, nous ne pourrions rien voir. Sans la lumière, c’est l’obscurité totale et rien n’est visible. Sans ombre, nous n’avons pas de contraste pour voir la lumière.
À travers mes recherches plastiques et différents dispositifs et supports, je cherche à révéler un autre monde, j’invite le spectateur à voir quelque chose de nouveau. Je pousse le regardeur à découvrir mon travail grâce à la lumière.
C’est à la fois un appel à une révélation visuelle : j’éclaire, j’illumine, je reflète, mais c’est aussi une invitation à rentrer dans un univers de sensation, de souvenir, de rêves. C’est une invitation à entrer dans un univers intime et poétique. C’est un monde singulier qui m’est propre, un endroit privé, caché et personnel. J’ai le désir de rendre visible l’invisible, de parler de ce que l’on voit et de ce que l’on ne voit pas.
Pour ce mémoire, ma problématique sera :
Dans quelle mesure le jeu d’ombre et de lumière permet-il de donner à voir ?
Dans ce texte, j’ai choisi d’organiser mon plan en trois parties. La première explique mon processus créatif, ce sont les éléments fondamentaux qui m’aident lors de mon temps d’expérimentation. La seconde est une analyse de mon travail lorsqu’il est terminé. En regardant mes différentes productions, quels sont les effets et aspects récurrents et primordiaux? La troisième et dernière partie aborde la réaction du spectateur, que perçoit-il ?
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