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Empreintes de gestes, reflets de vie La gravure comme volonté de partage des traces de l’être et d’expériences intimes Ouvrir dans un onglet

Sections locales (Université Paris 1)

Espaces de publication>Mémoires 0.4
Cette recherche vise à explorer l’unicité intrinsèque à la pratique de la gravure en considérant les passages effectués lors de son processus comme possibilité de projection d’un voyage introspectif. Creuser pour laisser des traces, graver pour créer des impressions – la pratique de l’empreinte est une danse chorégraphiée mais libre, un mouvement intérieur et extérieur, un dessin qui extériorise et prolonge une expérience intime. La gravure, qui part d’une envie d’imprégner le dessin dans la matière, d’éterniser sa gestualité dans un support signifiant, se détache et s’éloigne de son rôle comme technique de reproduction à usage commercial pour se distinguer à travers son processus marquant. Au lieu de devenir le fantôme mort du préexistant, elle reflète l’unicité de son expérience dans une empreinte de vie franche et originale. Par sa création et par son exposition, la gravure aide donc à créer des liens entre l’état d’âme de l’artiste, le mouvement de son corps, la matière inerte et l’autre, celui qui contemple l’oeuvre. Créé par fewerling@univ-paris1.fr 23/06/2024 15:48 Version 0.4
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